Nous l’avons fait. 3970km et plus de 60 heures de conduites plus tard, nous sommes arrivé au « Santa Monica Piers« . Comme j’expliquais dans mon article précédent, la journée a vraiment travaillé notre patience. Notre visage en dit long sur la journée que nous avons passé.
Cet endroit sur le quai n’est pas réellement le point final. Il s’agit plus d’un point permettant de prendre une photo digne de ce nom. Le vrai point final est celui-ci:
Il se trouve à quelques kilomètres du quai.
Même si nous avons l’air d’avoir mangé une volée, d’être habillé comme des ours (nous sommes passé de 38 dans le désert à 16 degrés sur le quai), nous sommes très heureux de l’avoir fait, d’avoir rencontré plein de gens super accueillants. Il n’y a aucun regret, que de merveilleux moments. Nous allons maintenant nous reposer quelques jours en Californie, question de recharger les piles.
Merci d’avoir suivi le tout jour après jour, d’avoir lu les résumés. Je vous reviens sous peu avec un résumé.
Quand nous avons un rêve, il se doit d’être réalisé. Le reste, l’histoire se chargera de le raconter.
Encore une super journée ensoleillée ce matin à Barstow. Cette petite ville se situe à la sortie du désert des Mojaves. Aujourd’hui, notre premier arrêt sera Victorville pour visiter le « California Route 66 Museum« . S’il y a bien des gens sympathiques en Californie, ce sont eux.
Nous avons eu droit à l’histoire complète de la ville, son lien avec la route 66 et son célèbre acteur des années 50 qui fut l’emblème de cette ville au fil du temps.
Ensuite, visite du premier McDonald à avoir existé. Pourquoi visiter ce site? De un il est sur la route et fait partie de l’histoire et de deux, que nous aimions ou non cette chaine de restaurant (je suis le premier à détester) il est impressionnant de voir l’évolution au fil des ans. Si jamais vous n’avez pas écouté le film « The founder« , il résume très bien l’histoire.
Saviez-vous qu’avant d’être un restaurant de Hamburger, ce fût un restaurant BBQ qui fut rénové pour devenir ce qu’il est aujourd’hui, un fast food.
Quelques petits arrêts en route pour nous dégourdir un peu.
Et c’est à partir de ce moment, que la réalité nous a rattrapé. Nous avons fait notre entrée dans la région de Los Angeles. Cette ville est immense et s’étend sur une très grande surface. Même si nous faisons une route parallèle, il arrive parfois que cette route soit non praticable dans un certain endroit, comme à Los Angeles. Nous avions deux choix, une route secondaire ou l’autoroute. Nous avons choisi la route secondaire étant donné que nous voulions prendre ça relaxe aujourd’hui. Comme les choses ne se déroulent pas toujours comme on le veut, l’autoroute s’est imposée sur un certain tronçon. Nous ne nous étions pas ennuyés de ça une grande ville.
Un des points à voir est celui-ci:
Il est impossible d’aller près des lettres en voiture, je vous le dis et je le confirme, impossible (le plus possible, c’est à la fin de vidéo). Seulement pour se rendre à l’endroit de prendre la photo, nous avons dû parcourir environ 10km, en… 45 minutes. Saviez-vous qu’elles ont 100 ans cette année, les lettres blanches.
Oui ce point d’intérêt fait partie de la route 66 et de son environnement. Tant qu’à être dans le coin, pourquoi ne pas aller à Beverly Hills ? Oui ça fait partie de la route 66 étrangement.
En tout et partout, les lettres « Hollywood » et le panneau Beverly Hills nous ont pris 2h30 environ pour à peu près 15km. Oui je sais, pourquoi y suis-je allé ? Avoir voulu sortir de la nous aurait pris tout aussi longtemps. Nous étions piégés comme des rats. En roulant vers l’ouest, nous avons vu des choses étranges dans ce gratte-ciel.
Ça vous dit quelque chose ?
Yipikayay !
Non, ce n’était pas directement sur notre trajet; mais je ne pouvais pas passer à côté.
Une journée pour travailler notre patience finallement.
Le désert de la Californie, c’est grandiose. Nous avons débuté par un point central de la section Californie, le « Roy’s Motel Cafe« .
Le plus intéressant a été les deux cratères que nous avons visités tout près. Le premier fut le « Amboy Crater« , volcan qui date de plus de 79000 ans. Le paysage tout au tour est vraiment apocalyptique; de la lave volcanique partout, toute au tour.
Pour nous rendre sur le volcan, nous aurions dû marcher 3 milles et demi sous un soleil de plomb… Donc nous sommes repartis.
La route, pour se rendre à notre prochaine destination, est tout aussi apocalyptique. Le « Pisgah Crater » dans le « Désert des Mojaves » est aussi un volcan pour lequel sa dernière éruption remonte à plus de 20000 ans. En roulant sur la route pour me rendre au volcan, je me sentais comme sur nos routes au Québec.
Une fois en haut, nous avons l’impression d’avoir atterri sur la lune, mais en voiture.
La suite toujours dans le désert nous mena vers Newberry Springs Californie. Nous avons été visités par le fameux « Bagdad Cafe« . Qu’est-ce que le Bagdad Cafe ? C’est un film de 1988 d’origine ouest-allemande. Il remporta plusieurs prix, dont un césar en 1989 pour le meilleur film étranger; il fut aussi nominé au Oscar pour la meilleure musique originale.
Je dois dire que depuis le début du voyage, je suis agréablement surpris par la gentillesse des gens sur la route. Il n’a pas été rare que des commerçants par exemple nous offres le café ou ne nous fasses pas payer par exemple pour un lave-auto puisque oui, vous comprendrez que de rouler dans le désert plusieurs jours, ça peut laisser des traces surtout dans les vitres. Ces gens le font pour nous faire plaisir puisqu’ils savent que nous avons une longue route.
Il n’était pas rare non plus de nous faire aborder et de jaser avec les commerçants et les commis de motel sur comment allait notre route et si nous aimions le tout. Mais le summum fut cet après-midi au Bagdad Cafe. La dame qui tient l’établissement seule avec son chien (y fait peur, quand il nous jappe ça le gros toutou dans le café…) est très gentille. Lors de notre passage, il y avait plusieurs touristes comme nous, des touristes français entre autres, avec qui nous avons pu échanger dans une langue commune ce qui n’est pas arrivé souvent depuis le début (nous avons croisé au Grand Canyon des gens de la rive sud). Dans la petite boutique du Café, Stéphanie voulait un chandail; le chandail coutait 10$. Nous n’avions plus d’argent liquide et comme à tous les autres endroits nous pensions utiliser la carte de crédit. Malheureusement, il n’était pas possible de le faire, la dame n’avait pas ce qu’il fallait. Stéphanie avait 5$ en argent; nous avons dit à la dame que nous allions laisser faire en expliquant la situation. La dame prit le chandail et elle l’a donnée à Stéphanie et lui a dit « donne-moi ce que tu peux ». Stéphanie lui a donné le 5$.
La dame vit avec la vente de toute cette marchandise au touriste qui passe par là. Rappelons que nous sommes dans le désert, au milieu de rien. Nous avons quitté en remerciant la dame des millions de fois, elle voulait absolument qu’on prenne le t-shirt. Nous avons fait environ 5 km et nous sommes arrivés à une station-service ou il y avait un guichet. J’ai retiré des sous et nous sommes revenus sur nos pas pour redonner le 5$ manquant à la dame de l’endroit. Elle ne s’attendait pas à ce que nous revenions lui donner la différence. Tout ceci pour dire que l’on gagne toujours à être gentil avec les gens au tour de nous. Je le dis souvent et j’y crois profondément.
Le but ultime est proche d’être atteint. Demain, la suite de la Californie.
Une belle journée ensoleillée et chaude en vue. Nous avons quelques petits arrêts de prévus à Golden Valley et Oatman en Arizona avant d’atteindre la Californie.
Je dois avouer que le chemin pour se rendre au site « Mountain Overlook » à Golden Valley est assez particulier; ça vient vite en sens inverse. Rendus sur le plus haut sommet, nous avions une vue encore à couper le souffle.
Nous devions redescendre par contre. Petite route très étroite où le véhicule en sens inverse n’est visible qu’à la dernière seconde. Sur le retour nous allons croiser la ville de Oatman, petite ville minière qui il y a plusieurs années était très populaire pour ses filons d’or que les prospecteurs y ont trouvés. Selon l’information que nous avions trouvée, elle ne devait que compter qu’une centaine d’habitants.
Surprise à l’entrée de la ville; nous sommes au « Bike Week Oatman« . Que pensez-vous qu’il y a dans un rassemblement de la sorte ? Oui des motos.
Des « bikes », des Harley-Davidson pour la plupar; et il y en avait. Ça faisait un beau son mélodieux dans le milieu du désert. Nous avons visité un peu les commerces sur la rue (la route 66). Il y avait même des cowboys qui se défiaient dans la rue pour savoir lequel se prendrait une balle (à blanc bien entendu) le premier. Même le croque-mort s’est mis de la partie. Nous avons repris la route avec un seul objectif: ne pas accrocher une seule moto stationnée sur la route.
En quittant Oatman, nous avons été interceptés à un barrage… de « Dunkey ».
Stéphanie a été interrogée comme il se doit; elle a du montrer patte blanche à l’agent « Dunkey Thompson ».
Finalement, nous n’avons reçu qu’un avertissement
Ils nous ont laissé repartir. Dans cette région de l’Arizona, ils peuvent sortir de nulle part et venir à notre rencontre.
Après un diner sur les bords de la rivière Colorado( au Topock66), nous avons atteint la dernière étape de notre voyage.
Au repos maintenant pour attaquer de pied ferme cette dernière étape.
Journée spéciale aujourd’hui pour moi, un des buts du voyage est maintenant atteint; vous devez vous douter de quel but il s’agit.
Nous avons commencé notre journée au pied des montagnes; avec en altitude de la neige et un mini 5 degrés et ensoleillés. Pas beaucoup de lieux visités aujourd’hui, nous avons roulé dans le désert de l’Arizona sur la route originale, parmi les montagnes qui caractérisent ce paysage.
Un petit arrêt chez une légende de la route, LE barbier « Angel Delgadillo« . Ce qui est drôle c’est que je croyais vraiment qu’il était décédé. Ça fait drôle d’arriver face à face avec… un mort.
Surnommé le « Guardian Angel » de la route 66, le monsieur de 96 ans depuis quelques jours, demeure avec sa femme de 83 ans. Il à fondé l’association historique de la route 66 en Arizona pour préserver son caractère unique. Il me racontait qu’il a débuté en 1947 le métier en Californie. Il a pris le temps de regarder ma barbe et s’est dit satisfait de voir qu’elle était très bien entretenue par mon barbier. Prenez quelques minutes pour écouter ce vidéo qui résume bien qui est ce personnage.
Ensuite, nous avons pris la direction des routes sinueuse et désertique de l’Arizona. Quoi de mieux qu’un résumé en image pour partager le plaisir.
Et oui, j’ai 50 ans aujourd’hui, je suis en Arizona et tout près du but. Il nous reste 8 jours à faire. Dans environ 3 jours, nous aurons atteint Santa Monica et ce sera la fin du parcours, mais pas la fin des vacances. Nous aurons quelques jours en Californie (ou Califournie).
La journée débute avec de la chaleur et du soleil à Holbrook Arizona avec deux petits arrêts de rien à faire aujourd’hui. Quelques morceaux de métal et un trou plein de roche.
Premier arrêt, les morceaux de métal.
L’histoire de ces 2 poutres n’a pas besoin d’être racontée, on comprend leurs lourdeurs dans l’histoire. Il s’agit d’un cadeau de la ville de New York à la ville de Winslow; il s’agit du « 9-11 Remembrance garden« .
Le trou et les roches maintenant. Comment d’écrire ce que j’ai vécu; rien de mieux que de le voir. Je ne peux mettre des mots sur la grandeur de tout ceci.
Le « Grand Canyon« , que dire de plus. Attention à la maison, ne pas imitter, les cascades ont été réalisés par des professionnels.
Même s’il ne fait pas partie de la route 66, le détour était inévitable. C’est ce qu’on appelle, un « Off Road ».
Demain, nous entamons la dernière étape de la route 66. Il nous reste pas mal de truc en Arizona et par la suite, direction la Californie.
Après nous être reposés du 300km de la veille, pourquoi ne pas entamer un autre 383km pour se rendre en Arizona question de voir… le désert.
Nous avons débuté le tout à Albuquerque, Nouveau-Mexique. Voici en rafle quelques petits endroits ou nous nous sommes arrêtés. La ville d’Albuquerque est d’ailleurs la plus importante au Nouveau-Mexique à 370 km au nord d’El Paso et à 538 km au sud-sud-ouest de Denver (Colorado). Ceci nous a permis de faire plusieurs arrêts rapprochés.
Madonna of the trail
Petit arrêt en route pour voir le « Owl Rock« , qui si nous lui prêtons attention à la forme d’un hibou
Owl Rock
Ensuite, direction la ville de Grants, toujours au Nouveau-Mexique pour y visiter le « New Mexico Mining Museum« . Musée dédié à l’extraction de l’uranium au fil des ans aux États-Unis et particulièrement au Nouveau-Mexique. Nous avons pu visiter une mine souterraine à cet endroit. L’histoire des gens y ayant travaillé est intéressante selon leurs rôles respectifs.
L’Azrizona, un autre paysage qui laisse sans mot. Des montagnes, des déserts et une route encavée dans les montagnes qui est magnifique. Nous arrivons ici, à la ligne séparant le Nouveau-Mexique et l’Arizona.
Nous avons ensuite décidé de nous diriger vers notre chambre pour la nuit, dans la ville de Holbrook. Quelques petites choses à voir qui m’intéressait, entre autres, le « Wigwam Motel ». Pourquoi cet endroit en particule ? Je suis un fan des films « National Lampoon’s Vacation« . D’ailleurs dans ce film, ils font le voyage de Chicago à Los Angeles en suivant la route 66.
Nous avons atteint aujourd’hui le troisième fuseau horaire, l’heure de l’ouest avec 3 heures de décalage. En passant l’Arizona possède, selon la période de l’année, 2 fuseaux horaires puisqu’il ne change pas l’heure comme nous le faisons. Comme il n’avance pas l’heure, pendant une période de l’année, ils sont à l’heure du pacifique même si théoriquement ils sont dans le fuseau horaire central sauf dans une réserve « Navajo », qui elle procède au changement pour l’heure d’été; c’est compliqué pas à peu près.
Quand je vous dis que c’est le désert qui entoure les villes en Arizona
Demain, jour 9, très grosse journée, je l’attends depuis longtemps.
Quelle journée vient de se terminer. 300 kilomètres plus loin, nous avons posé nos fesses à Albuquerque Nouveau Mexique. Le résumé de la journée 7 viendra avec la journée de demain, nous dormir tôt pour être en forme pour la suite.
Pendant cette nuit bien méritée, j’ai pu rêver à ce que nous avions pu voir et vire pendant cette journée. Tout à débuté par une visite d’un super musée automobile « Route 66 Auto Museum » avec plusieurs modèles des années 50.
Ensuite, direction « Pecos National Historical Park« . Belle promenade d’environ 3.5km sur un territoire occupé par les « Pueblo ». Beaucoup d’histoire dans ces lieux.
Maintenant, direction Santa Fe. Belle petite ville moderne où le centre-ville est plein de vie, surtout un dimanche.
Nous débutons la journée presque en hiver. Il ventait tellement que ma barbe ne tenait pas sa place. On ne peut pas aller au Texas et ne pas avoir son propre chapeau. Du sur mesure en plus.
La suite fut rapide du au froid et au vent qu’il y avait à Amarillo ce matin. Nous avons tout de même pris le temps de visiter quelques endroits. Le « Texas Ivy Antiques » aurait été intéressant, mais il était fermé.
Ensuite, direction « The Second Amendment Cowboy ». Porte-paroles de la « National Riffle Association », proclamant le droit de s’armer. Un clin d’œilest fait au « Cadillac Ranch » avec trois de ces véhicules représentant Elvis, John Wayne et Willie Nelson au volant.
Le « Cadillac Ranch » est un des points d’intérêt les plus en vue. Le devant de véhicules Cadillac (10) est enterré au milieu d’un champ. Les gens peuvent faire des graffiti sur ces dernières et peuvent laisser libre cours à leur imagination. Très souvent, elles sont repeintes en blanc pour certaines publicités. Elles peuvent aussi servir de porte-paroles à certaines causes.
Nous sommes à mi-chemin de notre aventure. Nous avons aujourd’hui atteint le « Mid Point » à Adrian au Texas. À cet endroit, la distance pour compléter l’aventure, vers l’est ou l’ouest est la même.
Comme vous le remarquerez sur une des photos, nous étions bien surveillés à notre arrivée par des gardes du corps venant directement du Colorado. Nous avons pris un diner typiquement américain dans un de ses fameux établissements de l’époque, un « grilled cheese » et un « Hot Dog ».
Aurevoir Texas et bonjour le Nouveau-Mexique. Encore une fois le décor change drastiquement. Nous sommes maintenant au beau milieu d’immenses champs désertiques avec à l’horizon les montagnes qui caractérisent cet endroit.
Plus nous avançons, plus le paysage est désertique. Plus aucun GPS, plus de musique, rien. Il y a beaucoup d’endroits de ce genre dans le paysage.
Comprenez-vous pourquoi ma copilote s’est retrouvée en prison hier, elle ne respecte pas les lois
Mais jamais au grand jamais je n’aurais fait le voyage sans elle, sans ma complice de vie. L’itinéraire quotidien c’est elle, les restaurants c’est elle.
La rouge, un jour elle sera mienne; oui elle sera mienne.
Nous avons terminé la journée à Santa Rosa, Nouveau-Mexique. Nous avons visité un endroit « Santa Rosa Blue Hole » qui est très particulier; l’eau est en tout temps à 61 degrés Fahrenheit (16 degrés Celsius). C’est un endroit ou on peut se baigner (ne compte pas sur moi) et surtout y faire de la plongée sous-marine.
Demain on attaque le Nouveau-Mexique et nous nous dirigeons tranquillement vers l’Arizona.
Belle grosse journée en vue. On débute ça chez « Janice’s cafe ». Petit restaurant familial. Ils te font ça des omelettes eux autres.
Mais parfois la vie nous mène ailleurs; « One Room Jail« . Ma copilote a commis un crime grave et j’ai dû la sortir du trou…
Belle petite prison intime en Oklahoma qui a servi à garder au frais des criminels notoires.
Terminé dans l’Oklahoma et bonjour le Texas.
On sait qu’on est au Texas lorsqu’on nous avertit de
Nous changeons de registre et de décors complètement. Le Texas, de vastes champs à perte de vue, du bétail de tous les côtés.
Visite de quelques endroits intéressants avant le lunch. Un musé « Pioneer West Museum » dédié à l’histoire américaine de l’époque début du 20ième siècle et même un peu avant jusqu’a l’époque actuelle. De la lune à la guerre tout y passe.
Quelques murales intéressantes.
Un souvenir intéressant avec la remorqueuse. J’avais environ 18 ans et je travaillais encore à la même station-service, celle où j’avais été engagé en allant y mettre 2$ d’essence, à 16 ans. Le fils de mon patron s’occupait de la division remorquage pour la station. Quelques contrats avec les concessionnaires automobiles des alentours et aussi avec la « CUM » qui est aujourd’hui le « SPVM »; nous y faisions l’entretien des voitures du service de police du poste 45 de Montréal-Nord.
J’étais fasciné par les remorqueuses; ne me demander pas pourquoi je ne le sais pas. Lorsque l’occasion se présentait, je devais déplacer les remorqueuses dans le stationnement pour les replacer à la fermeture du garage. Un jour j’ai dit au fils du patron « tu devrais me montrer comment faire du remorquage »; il m’a pris au mot. J’ai commencé à le suivre un peu partout pour apprendre comment on faisait et un jour (les fins de semaine puisque j’allais au cégep en même temps), j’ai pu effectuer du remorquage. Le problème est que pour conduire ces véhicules, une classe de permis 3 était requise… Ce n’est pas grave, c’était la belle époque.
Nous sommes allés diner chez « Chuckwagon« , un vrai diner texan. Nous avons mangé là un « cheese burger » de ce nom.
Me croirez-vous, il y a un musée du fil barbelé; « Devils rope museum« .
L’histoire du fil barbelé dans cet état étant donné l’élevage du bétail depuis des siècles est, parait-il, très importante. Plusieurs époques sont couvertes, du Far West jusqu’à une époque plus récente. Il nous parle aussi de « History of the Dust Bowl » des années 1930 qui fut une époque peu joyeuse pour les gens de l’Oklahoma du Kansas et du Texas. Imaginé la grande dépression de 1930, ce n’était pas drôle.
Ensuite un prélude au « Cadillac Ranch », le « VW Slug Bug Ranch« . Des voitures Wolkswagen, le devant enterré et où les gens peuvent laisser libre cours à leur imagination en peinturant les carcasses.
Il aime ce qu’il fait et ça parait. Il nous a jasé ça, un bon bout en nous donnant des dépliants de tous les endroits restant sur le chemin et sa carte et me disant « Tu m’appelles si tu es mal pris, je t’arrange ça ».
On pose nos fesses à Amirillo ce soir et la suite du Texas demain. Je vous laisse, nous avons du lavage à faire.
